Le papier dont nous allons vous parler aujourd’hui existe depuis trente ans. Conçu dans les années 90, il pourrait être considéré comme étant relativement jeune. Et l’histoire étonnante de ce papier a été à l’origine d’innovations dans l’industrie papetière dont nous avons la chance de profiter aujourd’hui.
Car à l’époque on ne parlait pas d’upcycling (ou surcyclage si vous préférez) – cette méthode qui consiste à réutiliser des ressources existantes pour créer de nouveaux produits dans une logique d’économie circulaire. Le papier Alga Carta peut donc être considéré comme un précurseur dans ce domaine puisqu’il est fabriqué à partir d’algues. Et pas n’importe lesquelles puisqu’à l’origine il s’agissait d’utiliser les algues polluantes du lagon de Venise qui perturbaient son éco-système.
Un papier fabriqué à partir d'algues proliférantes abîmant l'éco-système
À l’origine, la fabrication de cette gamme de papiers Alga Carta se faisait à partir d’une algue qui proliférait de manière anormale dans le lagon de Venise en Italie, abîmant ainsi son fragile éco-système.
Preuve que l’innovation dans l’imprimerie est assez prononcée et que le papier est un support plus que responsable. La technologie permettant de transformer ces algues en papier écologique a été brevetée par le papetier italien et depuis, ce sont d’autres algues proliférantes et polluantes provenant d’autres lieux qui sont utilisées suivant cette méthode et ainsi valorisées d’une certaine façon.
Grâce à ce type d’innovation, la nécessité d’utiliser des matières vierges décroit fortement dans la production du papier, et ce, sans sacrifier ni son rendu ni son esthétisme. Aujourd’hui, ce sont de nombreux autres matériaux ou déchets post-consommation qui sont aussi utilisés dans la fabrication de certains papiers dont nous avons déjà parlé ici : résidus de maïs, de kiwi, de lavande, de cerises, de raisin, utilisation de coton, d’herbe, de bulbes de tulipes, de gobelets de café usagés, de résidus de cuir… On vous invite à découvrir les articles qui y sont consacrés sur notre blog car le sujet est passionnant.
Un papier ultra-responsable et polyvalent
Ainsi, on peut observer de très finies particules d’algues qui confèrent au papier non seulement cet aspect unique mais aussi un rendu très naturel que l’on prend plaisir à utiliser dans de nombreux projets notamment liés à la RSE. L’éducation étant important dans notre secteur, parler de l’utilisation de ce papier dans le cadre du message véhiculé a un effet très positif sur les clients et sur l’image de la marque. Il s’agit donc d’un papier très polyvalent qui peut être utilisé pour différents projets : rapports RSE, invitations, catalogues et aussi en packaging pour des petits coffrets. Il s’inscrit dans la continuité d’une action RSE et donne de la légitimité à cet engagement.
Le papier Alga Carte (ou « papier Algues ») a tout pour lui : il est recyclable, biodégradable, certifié FSC et est fabriqué grâce à l’EKOenergy, une énergie renouvelable auto-produite par l’usine hydroélectrique du papetier. En outre, aucune émission résiduelle n’est dégagée.
C’est un beau papier qui a beaucoup d’atouts en sa faveur et dont le côté naturel et neutre (ainsi que les nombreux grammages) offrent de grandes possibilités créatives.
Alors, n’hésitez plus et jetez-vous à l’eau !
Deux teintes neutres disponibles
Deux couleurs sont disponibles dans cette gamme : le blanc ou l’ivoire et de nombreux grammages permettent de l’utiliser pour des projets variés et plus ou moins créatifs. Vous retrouverez ainsi ces papiers en 90 / 120 / 160 / 200 / 250 / 300 / 350g.
Des enveloppes blanches ou ivoire au format 11 x 22 cm complètent également la gamme.
Vous souhaitez découvrir d’autres collections de papiers innovantes issues de l’upycling ? Découvrez par exemple sur notre blog les papiers Crush, Remake ou Cup-Cycled… et pourquoi pas ceux à base de végétaux ?
